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Valprivas - Bas-en-Basset: d'après les documents fournis par EDF EN lors de la consultation en Mairie, les éoliennes devant être implantées sont issues d'un constructeur danois, VESTAS, leur modèle est VESTAS V 100 2MW.

Les informations mettant en lien la vitesse du vent et les émissions sonores des éoliennes  sont issues des documents fournis par EDF EN. Les échelles de bruit correspondantes sont tirées du code du travail.

Ces informations sont confirmées sur le site du constructeur VESTAS

Vous pouvez entendre le type de bruit généré par un éolienne à l'aide du lecteur ci-dessous.

Sons audibles - Enregistrement d'une éolienne
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Types de sons émis

Les éoliennes industrielles sont à l’origine de trois sources de bruit:

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bruit de roulement provenant de la nacelle du générateur électrique :

bruit de frottement de l’air sur les pales. Il se caractérise par un sifflement ou un chuintement continu.

bruit provoqué par le passage des pales devant le mât de l’éolienne : Ce bruit de type impulsionnel s’apparente à un bruit de détonation. Il se caractérise par des « flap, flap, flap,… » Répétés indéfiniment. 

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Certains témoins comparent l'irritation générée par ces bruits à celle provoquée par un robinet qui goutte; nul besoin que le bruit ait un niveau sonore élevé! 

Des études acoustiques et épidémiologiques réalisées en 2012 au Canada et aux États Unis ont confirmé que dans certaines conditions de relief, de végétation, de température, de direction des vents ; les bruits éoliens sont susceptibles d’occasionner des nuisances sonores jusqu'à des distances de plusieurs kilomètres.

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Les éoliennes en rotation sont des sources d'émission d'I.S.B.F (infrasons et sons de basse fréquence). Lors d'une étude conduite à la centrale éolienne de Shirley, aux États-Unis (Wisconsin) 4 experts indépendants estiment "que les I.S.B.F constituent un problème sérieux, susceptible d'affecter le devenir de l'industrie éolienne"... Il faut en outre ajouter que les I.S.B.F se propagent beaucoup plus loin que les sons de plus hautes fréquences (plus aigus).

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A ceux qui diront que l'oreille humaine n'entend pas les infrasons et que donc ils ne peuvent être gênants, on peut faire remarquer que le monoxyde de carbone produit par les mauvaises combustions est inodore mais ne tue pas moins pour autant ou que l'œil humain ne voit pas le rayonnement U.V  ce qui n'empêche pas ce dernier de provoquer des brûlures.

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Les promoteurs de l'éolien n'ont pas obligation de réaliser des mesures dans le domaine des infrasons. 

L'arrêté ministériel du 26 août 2011 autorise les éoliennes à porter le bruit ambiant global à l'extérieur des habitations à 35 dBA, sans qu'aucun critère d'émergence puisse leur être opposé, alors que ce seuil n'est que de 30 dBA à l'article R.1334-32 du code de la santé publique. 

Ces cinq décibels supplémentaires autorisés pour les éoliennes correspondent, en acoustique, au triplement de l'intensité sonore.

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Nuisances sonores des éoliennes : Nouvelle question écrite d’Anne-Catherine Loisier, sénatrice, adressée à Ségolène Royal

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Le 22 / 07 / 2016 - Nuisances sonores des éoliennes : une nouvelle question écrite

Le 31 mars 2016 je recevais une réponse imprécise de Ségolène Royal concernant ma question écrite sur l’éolien et le respect du code de la santé publique. Disposant d’éléments nouveaux, j’ai déposé une nouvelle question pour approfondir le sujet et obtenir des réponses claires.

Pour rappel, en décembre 2015, j'interpellais le Ministère des Affaires sociales et de la santé sur la dispense pour les éoliennes (introduite par l'arrêté ministériel du 26 août 2011), de respecter le code de la santé publique qui fixe à 30 dBA le seuil à partir duquel l'infraction sonore d'une émergence excessive peut être caractérisée.

 

 

 

Il apparaît aujourd’hui que c’est au cours d’une réunion du Conseil supérieur de l’énergie qu’un amendement introduit par le Président du Syndicat des énergies renouvelables a proposé que le seuil caractérisant l’infraction soit porté à 35dBA au lieu des 30dBA prévus initialement.

Prenez connaissance ici de la nouvelle question :

« Mme Anne-Catherine Loisier attire l'attention de Mme la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer sur sa réponse publiée le 31 mars 2016, relative à la question écrite n° 19322, elle-même publiée le 17 décembre 2015.

Contrairement à ce qui a été affirmé dans la réponse à la question n°19322, le classement des éoliennes parmi les installations ICPE n’implique aucunement la dispense du code de la santé publique, comme en témoigne le projet de texte rédigé en toute connaissance de cause, en lien avec les services du Ministère de la santé (DGS) et ceux de la prévention des risques (DGPR), ainsi qu’avec la commission AFNOR S30J composée d’acousticiens spécialistes de la question.

Ce projet d’arrêté, en toute logique, prévoyait le respect le plus strict de ce code par son article 26, qui mentionnait clairement le seuil de 30dBA et l’obligation du contrôle des basses fréquences.

Or, il apparaît que c’est lors de l’examen  de ce projet de texte par le Conseil supérieur de l’énergie, consulté pour avis le 8 août 2011, que le président du Syndicat des énergies renouvelables a défendu un amendement réclamant que le seuil caractérisant l’infraction soit porté à 35dBA au lieu des 30dBA prévus dans le projet d’arrêté. Le motif évoqué pour défendre cet amendement était que dans les zones rurales calmes où les éoliennes sont généralement implantées, il leur est difficile de respecter le seuil imposé par le code de la santé publique.

On sait pourtant que le calme qui caractérise l’environnement sonore de ces zones les rend d’autant plus sensibles à l’apparition d’un bruit particulier.

C’est notamment la raison qui a motivé l’arrêté préfectoral du 12 décembre 2003, portant réglementation des bruits de voisinage dans le département du Morbihan. Cet arrêté rend le seuil nocturne plus contraignant encore, en permettant de caractériser l’infraction dès 25dBA.

Des publications scientifiques de plus en plus nombreuses mettent en évidence la réalité des symptômes des riverains d’éoliennes et l’importance de l’effet cumulatif de nombreux critères de gène, tels que l’amplitude de modulation de leur bruit, leurs basses fréquences ou leurs vibrations. Aucun de ces critères n’est pourtant pris en compte dans la protection des riverains, alors que l’agence française de santé (AFSSET) reconnaissait, dans son rapport de 2006 sur le sujet, le manque de maîtrise de ces critères de gêne.

L’organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’inclure l’étude du bruit éolien pour les nouvelles sources de problèmes pour la santé humaine de son prochain guide de préconisations.

Aussi, elle lui demande quel service de santé aurait supposément été consulté pour valider la pertinence de la dispense du code de la santé publique relative aux éoliennes, envisagée lors de la demande du syndicat des énergies renouvelables le 8 juillet et accordée le 26 août 2011. »

Question d'un Sénateur
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