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À CEUX QUI PENSENT QUE L'ÉOLIEN PEUT ÊTRE UNE ALTERNATIVE AU NUCLÉAIRE

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D'un point de vue politique, il suffit de lire la" profession de foi" du Ministère de l'Environnement

pour se convaincre qu'il n'est nullement question de sortir la France du nucléaire.

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Source: Ministère de l'environnement article mis à jour septembre 2015

"Les objectifs de la politique énergétique française sont fixées par la loi de programme n°2005-781 du 13 juillet 2005, à savoir :

  • « contribuer à l’indépendance énergétique nationale et garantir la sécurité d’approvisionnement ;

  • assurer un prix compétitif de l’énergie ;

  • préserver la santé humaine et l’environnement, en particulier en luttant contre l’aggravation de l’effet de serre ;

  • garantir la cohésion sociale et territoriale en assurant l’accès de tous à l’énergie. »

 

Dans ce cadre, l’énergie nucléaire est l’un des éléments de réponse à chacun des trois premiers de ces objectifs :

 

1) Indépendance énergétique

Grâce à notre production d’électricité d’origine nucléaire, notre taux d’indépendance énergétique est passé de 22,7 % en 1973 à environ 50 % aujourd’hui.

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2) Compétitivité du coût de l’électricité produite par les centrales nucléaires.

Les coûts en France de la production électrique sont notamment analysés au travers de l’étude sur les coûts de référence, menée par la Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC). En particulier, la synthèse 2008 de cette étude indique que, « avec des hypothèses centrales, le nucléaire est la filière la plus compétitive pour la production électrique en base. Cet ordre de mérite reste vérifié avec des surcoûts d’investissements de 10 à 40%. La compétitivité relative des moyens de production au gaz et au charbon est très sensible aux prix des combustibles et à la valorisation du CO2 ».

Pour en savoir plus, consulter les coûts de référence de la production électrique.

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3) Lutte contre l’effet de serre

Le nucléaire participe pleinement à la lutte contre le changement climatique. Grâce à son parc nucléaire, la France occupe une place privilégiée parmi les 30 pays de l’OCDE en ce qui concerne les émissions de CO2  (7ème rang pour les émissions par habitant et 4ème rang pour les émissions par unité de richesse produite). Par ailleurs, si l’on compare les émissions de CO2 selon les modes de production de l’électricité, le nucléaire émet 6g de CO2 par kWh alors que le gaz (cycle combiné) en émet 430 g et le charbon entre 800 g et 1050 g."

Alors, on peut se demander: pourquoi implanter des éoliennes quand 12% de l'énergie produite en France est exportée et qu'il n'est nullement question d'abandonner le nucléaire?

POURQUOI NE PAS IMAGINER REMPLACER LA TOTALITÉ DU PARC NUCLÉAIRE FRANÇAIS PAR DES ÉOLIENNES?

Un calcul simple, montre qu'il faudrait implanter environ 2400 éoliennes de 2 MW pour remplacer un réacteur de 1450MW. Installées à 300m de distance (pour ne pas se perturber) elles couvriraient environ 720km soit la distance Paris-Marseille! Si on pense que la France possède 4 réacteurs de 1450MW, 20 réacteurs de 1300MW et 34 réacteurs de 900MW, il ne resterait plus aux habitants de ce pays qu'à partir vivre ailleurs!

L'encombrement est loin d'être le principal obstacle au remplacement du nucléaire par l'éolien. La production d'énergie par les éoliennes industrielles est intermittente, comme le vent; si la consommation d'énergie est très prévisible, la production éolienne est, elle, imprévisible. La conséquence est que pour 1MW éolien installé, il est nécessaire d'installer 1MW d'une autre source d'énergie qui puisse être mise en service très rapidement. L'hydraulique est une solution dans les pays tels que la Norvège qui disposent de très grandes ressources dans ce domaine; dans ce cas l'éolien présente un intérêt. Mais dans la plupart des pays européens, les ressources hydrauliques sont peu abondantes, il est alors nécessaire d'installer des centrales thermiques pour palier l'absence de vent.

Superbe progrès écologique: le vent est une énergie verte mais les combustibles fossiles produisent du dioxyde de carbone responsable de l'augmentation de l'effet de serre... Quant à la disponibilité de ces combustibles, elle est limitée comme toutes les ressources que nous offre la Terre et que nous dilapidons.

Eolien et nucléaire

L'avis de l'Académie des sciences sur le développement des énergies renouvelables intermittentes 

À l’occasion du projet de loi en débat sur la transition énergétique, l’Académie des sciences souhaite faire quelques observations dans le champ de ses compétences.
(...)

 

Le projet propose une augmentation de la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie de 16 % en 2012 à 32 % en 2030. Pour la seule production d'électricité il est prévu de faire passer l'ensemble hydraulique-éolien-solaire de 20 % à 40 % du total.
Les ressources hydrauliques étant pratiquement exploitées à leurs limites naturelles, il est donc bien question, pour la production d’électricité, de l’éolien et du solaire. Or ce sont des sources intermittentes, qui fluctuent en permanence, ce qui impose quelques observations (Réf. [10-14]) :
ï‚· L’objectif de 2030 ne semble accessible que si un début de moyens de stockage de l’électricité à grande échelle est disponible (Réf. [7], [19]) : c’est la seule façon d’éviter que l’intermittence de ces sources d’énergie ne conduise à utiliser des combustibles fossiles lorsqu'elles ne fournissent pas l'énergie demandée. On peut de ce point de vue noter qu’en Allemagne la croissance de l’offre intermittente d'électricité d’origine renouvelable a nécessité l’ouverture de nouvelles capacités de production thermiques à charbon (13 GW) ainsi que le développement de l’exploitation du lignite conduisant à des émissions accrues de CO2 et surtout de polluants (oxydes d’azote et de soufre à l’origine des pluies acides…). Ce constat devrait nous inciter à introduire de façon prudente (4) (Réf. [3]) et progressive des énergies qui ne sont ni contrôlables ni distribuables en fonction des besoins. Pour les éoliennes actuellement installées en France, le facteur de charge, c'est-à-dire le rapport entre l'énergie réellement produite et l'énergie maximale affichée par la puissance installée en fonctionnement permanent, est seulement de 23 %. Ce facteur de charge est de 13 % pour le photovoltaïque. L’intermittence correspondante implique la mise en oeuvre d’autres énergies afin de compenser les indisponibilités de ces renouvelables. Faire appel à des centrales thermiques aurait le double inconvénient de grever le budget et d’accroître les émissions de CO2 et de polluants. Une utilisation régionale des énergies renouvelables, avec stockage thermique et réseaux de chaleur ou stockage chimique sous forme d’hydrogène ou de carburant de synthèse, pourrait constituer une solution partielle, mais la possibilité de les déployer à grande échelle n’a pas été démontrée et elle nécessite encore un effort soutenu de recherche scientifique et technologique.
L’insertion d’énergies renouvelables dans le réseau nécessite de restructurer le transport électrique pour raccorder les lieux de production, collecter les énergies électriques produites de façon diffuse et les faire remonter vers les lieux de consommation. On peut là encore s’appuyer sur l’expérience allemande (Réf. [5]) pour noter que l’insertion accélérée des renouvelables a eu des conséquences négatives sur le système électrique avec des difficultés de transport de l’énergie électrique produite vers les centres de consommation, et une production d'énergie locale qui ne trouve pas de consommateurs sur place, d’où l’apparition de prix négatifs pour l’électricité produite alors que le prix du kWh a fortement augmenté pour les ménages

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Académie des sciences 6/01/2015
Académie des sciences 19/4/2017

La question de la transition énergétique est elle bien posée dans les débats actuels ?
La question de la transition énergétique est désormais une question majeure, en raison de la nécessité de maitriser nos émissions de gaz à effet de serre et de réduire notre dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon) qui alourdit notre balance commerciale. Cela devrait nous conduire à changer de façon substantielle nos modes de production et de consommation énergétique (transport électrique, isolation des bâtiments, numérisation de la consommation individuelle etc.). Et pourtant cette question ne nous semble pas traitée dans les débats actuels en prenant la pleine mesure du problème.

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Les éoliennes en France

Les éoliennes en France: un article du 6 mars 2017                          
Une propagande aux arguments peu fondés
Les économies de CO2 annoncées sont calculées sur une base erronée : « 1 KWh d’électricité
éolienne équivaut à de 292 grammes de CO2 non émis dans l’atmosphère » alors que l'électricité
produite en France ne dégage en fait que 40 grammes de CO2 par kWh.
Le nombre de foyers alimentés est surestimé par 2 procédés : la consommation moyenne des foyers
est sous-estimée, la consommation des commerces, administrations, industries au service des foyers
n'est pas prise en compte.
L'intermittence de la production n'est jamais évoquée. Les français n'utilisent-ils l'électricité que
1/5ème du temps et seulement lorsque le vent souffle ?

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